|
|||||
|
Les disciplines associés 1/ Historique de la Savate Baton défense Ancien bagnard familiarisé avec les us et coutumes et les astuces de la pègre, François Vidocq se serait initié aux techniques de la Savate et du chausson marin alors qu’il était détenu à la prison de Bicètre, en suivant les cours de Jean Goupil, dit « le Saint-Georges de la Savate » qu’il connut en prison. « nous sommes en 1797, alors que François VIDOCQ qui n’a que vingt-deux ans subit au bagne de Brest, une peine de huit ans de fers, prononcée contre lui par le tribunal criminel de Douai, pour complicité d’un faux, dont il est absolument innocent ». Vidocq commence une carrière mouvementée dans la police. Après de longues années passées dans les principales geôles, et après avoir vécu au milieu des bandits et des criminels, il connaît à fond la haute et la basse pègre. Il devient l’incomparable policier que l’on voit aux prises avec les pires brigands, de toutes les classes sociales, ce qui le conduira à occuper le poste de Chef de la Sûreté de Paris jusqu’en 1827. Née de la rue et des bas-fonds de Paris, la Savate est devenue grâce à Vidocq et à ses nombreux auxiliaires (anciens compagnons de bagne repentis) une discipline majeure dans la formation au combat de l’ensemble des policiers de la capitale. Michel CASSEUX dit « Pisseux », né en 1794 à la Courtille est connu comme le premier Français à avoir recensé et organisé les différentes manières de se battre dans un traité qu’il appela « l’Art de la Savate ». Il ouvre une salle à la Courtille et est également le premier à donner des leçons de ce nouveau sport. Louis LEBOUCHER Il a été le promoteur des rentrées violentes, des passements de jambes, des enfourchements, et la « Savate Défense » s’est largement inspirée de ces techniques. Le Comité Directeur Fédéral et son président Jean HOUËL, ont décidé en 1994 de remettre au gout du jour une discipline à vocation non sportive, qui puiserait dans son patrimoine les ingrédients nécessaires à sa rénovation, et dont le but serait de développer une méthode moderne pour apprendre à se défendre. En 2003, La Savate Défense devient Savate Bâton Défense.
Historique de la canne de combat et du baton Vers la fin du XIIème siècle, le bâton, tenu à deux mains et la canne, tenue à une seule main. Entre 1830 et 1920, c’est « l’âge d’or de la canne ». Celle-ci demeure un objet vestimentaire, inséparable de la tenue du bourgeois et de l’aristocrate, mais elle devient aussi une arme de défense personnelle. Louis Leboucher de Rouen (1807/1866) théorie pour apprendre à tirer la canne en 25 leçons (1843). Joseph Charlemont (1839/1914) L’art de la boxe française et de la Canne (1899) La Canne et le Bâton sont enseignés à l’école et à l’armée jusqu’à la première guerre mondiale mais leur pratique disparaît peu à peu devant l’importance grandissante de nouvelles pratiques sportives. Il faut attendre les années 1970/1980 pour voir apparaître le renouveau de la Canne. La pratique de la Canne prend, à cette époque, une orientation sportive. La pratique sportive de la Canne a été initialement liée à la FFB3, Fédération Française de Boxe, fondée en 1903, dont les statuts modifiés en 1963 indiquaient comme but : « … d’organiser, de contrôler, de développer la pratique de la Boxe Française, Anglaise, et la Canne tant amateur que professionnelle ». En 1976 la Fédération Nationale devient la Fédération Française de Boxe Française-Savate et Disciplines Assimilées. La Canne est comprise comme une discipline assimilée de la FFBF-S et DA. A partir de 1960 Maurice Sarry effectue une synthèse des différentes méthodes d’enseignement de la Canne qui aboutit à la publication de son ouvrage « La canne, arme de défense, sport de combat » en 1978. La première compétition nationale officielle se déroule le 13 octobre 1979 à Paris, sous l’appellation de Tournoi National de Canne, et est suivie dès l’année suivante par les premiers Championnats de France
Historique de la savate forme Déjà de 1856 à 1860 : à la demande de l’Impératrice, un décret d’Etat proclame l’interdiction des sports de combat. Les amoureux de la Savate boxe française la transforment en exercice «gymnique» et lui donne le nom de «adresse française».
|
||||